[#Blog – partenariats] Le Best Of du pire des demandes de partenariats

Pratique marketing bien ancrée dans le monde des blogueuses, instagrammeuses et youtubeuses… les partenariats ont aussi un côté très mystérieux quand on est de l’autre côté du rideau. Je vous propose d’en découvrir plus, et en particulier de rigoler avec moi des mails les plus bizarres et les plus inattendus que j’ai pu recevoir en 10 ans de blog.

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Bienvenue dans ma bulle!

Note:si vous voyez cet article remonter sur la première page du blog, c’est que j’y ai ajouté quelques anecdotes supplémentaires 🙂

Qu’est-ce qu’un partenariat?

S’il y a bien une chose que j’ignorais totalement en lançant ce blog en 2012, c’est la notion de partenariat… Le principe est pourtant simple:

  • d’un côté, les marques cherchent à faire de la publicité pas chère et avoir de la visibilité,
  • de l’autre, les blogueurs, youtubeurs et instagrammeurs ont besoin de contenu pour remplir leur média sans se ruiner, et disposent d’une audience (vous!) plus ou moins conséquente qui attend avec impatience de nouvelles choses à lire, regarder, commenter…

Vous voyez l’évidence qui se créée? Les marques ont ainsi commencé à contacter les influenceurs pour leur proposer de recevoir gratuitement des produits pour les tester, et évidemment en parler sur leurs blogs et réseaux sociaux.

Evidemment, à la base on ne peut que saluer cette initiative gagnante/gagnante: chacun y trouve son compte, et je peux vous assurer qu’en tant que blogueuse, on est ultra contente de recevoir du contenu pour remplir son blog, car mine de rien ça coûte cher tout cela, et sans le blog et l’envie de vous partager du contenu très régulier, on achèterait sûrement moins, ou alors on achèterait des produits moins chers.

Le problème, c’est qu’il y a eu certaines dérives, et ce qui était à la base une bonne idée, devient parfois source de frustration, d’incompréhension, et même parfois de perte de temps pour tout le monde.

Pourquoi les influenceurs se plaignent de certaines propositions de partenariat?

Alors bien sûr, c’est vraiment très chouette et flatteur d’être contactée par une marque en vue d’une collaboration! J’ai longtemps hésité à rédiger cet article, car je ne voudrais pas passer pour une blogueuse blasée… loin de là!

Bien entendu, je suis toujours ravie de collaborer avec des marques, mais aujourd’hui, je vous invite à passer de l’autre côté du rideau, et à comprendre pourquoi des fois je m’énerve sur Twitter de l’attitude de certaines marques, agences ou sites. Vous verrez que les fausses joies sont monnaie courante, et à la longue, il vaut mieux relativiser à chaque réception de mail pour se préserver de l’effet d’ascenseur émotionnel ^^.

Les demandes de partenariat en masse, sans lien avec la ligne éditoriale

Je sais que les grands mots clés du siècle sont rentabilité et gain de temps… Je ne suis donc pas étonnée d’avoir été ajoutée à une tonne de mailing lists avec newsletters, emails automatiques etc… Par contre, il y a des règles élémentaires à vérifier avant d’envoyer ce genre de mail de masse en particulier, vérifier que la ligne éditoriale de la blogueuse est en accord avec le mail : quand je reçois des emails m’invitant à déguster du vin (alors que je ne parle pas d’alcool), ou encore des propositions de partenariats avec boutiques pour adultes pour présenter le dernier sextoy inspiré de 50 shades of Grey, je me demande si les expéditeurs ont au moins regardé mon blog une fois!

Le pire? quand la personne me relance quelques jours après car elle « s’étonne que son mail soit resté sans réponse »… normal, non?

Les erreurs de prénom dans le mail

Vérifier le nom de la blogueuse au début du mail ne devrait pas être une tache impossible. A vrai dire, de nombreux logiciels marketing proposent d’automatiser les envois de mails personnalisés à partir d’un fichier client comportant le prénom, le nom, le mail, etc. Et sincèrement, un « bonjour » tout court serait parfois plus simple et mieux, mais les « Bonjour Kleo-Beauté / Charlotte / Capucine / Lâm » que je collectionne depuis quelques années, me font plus penser que je suis un « lot de consolation » plutôt qu’un premier choix de partenariat… parfois un peu vexant, surtout si la personne répète la même erreur dans les envois de mails suivants 🙂 .

Maintenant, je m’amuse à faire de même avec l’expéditeur. Par exemple, si une Marie m’envoie un mail en commençant par « Bonjour Elodie », je lui réponds par un mail commençant par « Bonjour Gertrude ». Croyez-moi c’est assez efficace 🙂 … et maintenant j’en rigole tellement je suis habituée!

Je me souviens aussi d’une demande de partenariat qui avait débuté par ce genre d’erreur, et la personne ne connaissait tellement pas mon blog que pour me relancer elle était passée par le formulaire de contact en me laissant un message tout paniqué « l’adresse mail choCOmag.com ne fonctionne pas, au secours je n’arrive plus à vous contacter »… Hum, oui, normal. (et merci Google de lui avoir proposé choKOmag au lieu de choComag lorsqu’elle cherchait mon formulaire de contact mais cela n’a pas été suffisant pour lui faire comprendre son erreur).

Les mails commençant par « Chère Blogueuse »

Alors là… QUI a eu l’idée un jour de débuter un mail par chère blogueuse? Qui? C’est arrivé comme un cheveu sur la soupe il y a 2 ou 3ans, et depuis ça revient régulièrement.

Je n’ai pas encore pris le temps ni la peine de répondre, mais je pense opter pour la même astuce que les erreurs de prénoms. Ne vous étonnez pas un jour si vous faites cela de recevoir un mail débutant par « Chère responsable de compte », « Chère community manager », « Chère responsable de partenariat ». C’est quand même bizarre pour débuter un mail non?

La demande de partenariat qui prend la blogueuse pour un pigeon

Parfois, il y a aussi des personnes (au choix naïves ou culottées) qui tentent de profiter de la visibilité du blog gratuitement en prenant les blogueuses pour des pigeons. Là, c’est la partie délicate de l’article… J’estime qu’un blog est un loisirs mais au delà d’un certain nombre de visites mensuelles (disons 30 000 visiteurs uniques par mois pour reprendre le seuil des principales régies publicitaires) et d’un certain nombre d’heures passées chaque semaine sur son blog, il faut prendre une vision semi-pro car les marques nous voient comme des vecteurs de communication infiniment moins chers que de la publicité classique.

Certaines marques ou agences n’hésitent donc pas à profiter des blogueuses à forte visibilité en leur proposant des partenariats s’assimilant à de la pub gratuite: publier avec une contrainte sur le nombre de mots de l’article, un délai imposé pour la parution, un partage obligatoire sur tous les réseaux sociaux de la terre en mentionnant la marque, une revue obligatoirement positive et sans aucune critique… Bref, la marque nous impose des contraintes de publication là où il ne devrait pas y en avoir. D’accord, la marque attend un retour de notre part sous forme d’article, mais les blogueuses doivent rester libres du ton utilisé et du temps nécessaire au test du produit. Sinon, on perd tout l’intérêt d’un blog, non?

De plus, le code du travail est clair : si la marque nous impose des contraintes alors il s’agit de travail caché, et tout travail mérite salaire. Si une marque n’a pas de budget pour sponsoriser des articles, elle peut envoyer des produits gratuitement, mais ne doit pas explicitement demander des conditions.

Par exemple? j’ai reçu il y a quelques mois (comme de très très nombreuses blogueuses) une proposition de partenariat avec un site de création de coques pour téléphone (pas celui dont j’ai déjà parlé ici, un autre 😉 ). Non seulement le mail de proposition était désagréable avec un ton autoritaire, mais en plus la personne nous imposait un délai de publication, un nombre de mots minimum, des liens précis à ajouter… Le pompon? Il était écrit noir sur blanc que nous devions renvoyer à nos frais les coques si nous ne réalisions pas l’article dans les délais. Sérieusement??? Le pire c’est que cette même personne m’a relancée plusieurs semaines après pour me rappeler toujours avec la même amabilité que je n’avais toujours pas utilisé le code de réduction qu’ils m’avaient créé alors qu’à aucun moment je n’avais accepté ce partenariat!

Dernièrement j’ai aussi reçu un mail intitulé « Cadeau d’un lecteur », qui était finalement écrit par le créateur d’une boutique en ligne de parfums (assez connue) qui m’envoyait un très généreux code de 15% de réduction sur tout son site, en vue de faire une grosse commande pour parler des produits sur mon blog et mes réseaux sociaux et parler de son site évidemment. Ben voyons.

Pas plus tard que cette semaine, j’ai aussi reçu une proposition d’une petite boutique de bijoux dont voici les termes:

Tu n’es peut être pas « la plus influente » et nous  » pas l’une des plus grandes marques » de ce monde mais, ainsi entre petits nous pouvons allier nos forces pour viser haut.

C’est en réunissant nos atouts que nous pouvons aller loin.

C’est pourquoi notre équipe aimerait, si tu l’acceptes pouvoir t’offrir un code promo de 50% sur notre site et que tu aies l’opportunité d’offrir un code promo de 20% à ta communauté (les deux codes promos seront cumulables avec les promotions déjà en cours).

Encore une fois: de qui se moque-t-on? On me propose de dépenser de l’argent dans une boutique, et en plus de travailler pour leur faire un article, des posts instagram etc ? Je me demande parfois si les gens se rendent compte qu’un simple petit article me demande entre 5 et 10h de travail, parfois plus quand il y a de nombreux produits à vous présenter. Et quand je dis travail, je parle uniquement de réaliser les photos et écrire le texte… pas d’appliquer les produits sur mon visage, là c’est un plaisir ahah.

Il y a aussi de plus en plus de marques qui me contactent pour me proposer un produit à 4 ou 5€ en échange d’un article dédié au produit ou à la marque. J’ai l’impression que ces marques ne réalisent pas le temps (les heures!) que me prennent chacun de mes articles… car à ce prix là, je préfère acheter le produit moi-même, quitte à vous faire un article plus tard s’il est vraiment exceptionnel (mais c’est rarement le cas: la dernière demande en date me proposait un simple pot d’huile de coco tout ce qu’il y a de plus classique).

Le plus gros annonceur mondial qui me demande un article gratuit et sans offrir de produit !!!

En 2022 il y a encore des pépites à ajouter à cet article… Même moi ça m’étonne encore ^^.

J’ai été contacté en début d’année par l’un des plus GROS annonceurs MONDIAUX ! Si si… une marque très connue que tout le monde adore. J’ai bossé aussi 7ans dans le secteur publicitaire donc je connais parfaitement bien les budgets de cet annonceur, et chaque année il fait partie des top annonceurs mondiaux qui ont les plus gros budgets publicitaires.

Et bien figurez-vous qu’une personne en charge de l’affiliation chez eux m’a contactée pour me proposer de créer un article. Jusque là, tout se passe bien, j’explique ma ligne éditoriale et je donne quelques exemples de produits de la marque que je peux mettre en avant (ils ont une grande partie de leurs produits qui concernent les enfants dont je ne souhaite pas parler car ça ne correspond pas aux sujets d’ici). Et là, cette personne me répond que l’annonceur n’envoie pas de produits pour test, et je comprends à travers les lignes que l’article sera gratuit, que je pourrais simplement mettre un lien d’affiliation et espérer toucher quelques petits % de commission sur les ventes si les gens achètent dans les X jours après avoir cliqué sur mon lien, sous réserve que leur navigateur accepte les cookies de tracking me permettant de récupérer les % de commission…

Alors déjà, vous commencez à me connaitre mais il est hors de question de faire un article sans tester des produits : il m’arrive parfois de vous dire dans un article de plusieurs produit que pour un d’eux « ah je l’ai repéré mais je ne l’ai pas encore testé » mais jamais je ne pourrais vous faire un article complet sur une seule marque où je n’ai testé aucun produit.

Mais en plus, me demander de créer du contenu en exclusivité pour cette marque, avec des contraintes, et sans produit offert ni rémunération… Je trouve ça abusé, surtout quand on sait que cette marque a les moyens de payer.

La demande de partenariat dans le vide

Ce genre de cas est particulièrement vexant :(… Je suis parfois contactée par le formulaire de contact du blog pour une demande de partenariat, avec un joli « Bonjour Coralie » qui montre que l’interlocuteur s’intéresse pourtant à moi… mais je n’ai jamais de réponse alors que le produit m’intéresse. Je pense que ce genre de personne doit contacter en masse plein de blogs et ne sélectionner que certains parmi ceux qui ont répondu positivement 🙁 .

C’est vraiment dommage, car dans le lot il y a eu des marques qui me plaisaient vraiment beaucoup et je me demande pendant des semaines ce qui a pu déplaire à mon interlocuteur! Si vous êtes une marque ou une agence, sachez que c’est aussi important de nous faire des retours quand vous ne nous sélectionnez pas car il y a parfois des améliorations qu’on peut faire sans s’en rendre compte.

La demande d’adresse dans le vide

Parfois, la demande de partenariat dans le vide a une variante: la personne répond sur quelques emails histoire de récupérer mon adresse postale… et plus aucune réponse. Je vous avouerais que ce genre de situation ne me rassure pas en général!

Le partenariat imposé

Parfois, lorsqu’une marque ou une agence a mon adresse, elle m’envoie des colis sans me prévenir en amont. Heureusement, suite aux demandes de nombreuses personnes (moi y compris), et la vidéo très largement partagée de Enjoy Phoenix, cette pratique a bien diminué.

Au début, je vous assure qu’on est contente de recevoir des surprises, mais quand c’est démultiplié par le nombre de marques, d’agences, de sorties produits… on arrive juste à saturation de recevoir 15 nettoyants visage dans le mois, alors qu’on vient juste d’en ouvrir un neuf et donc qu’on n’aurait pas accepté de nouveau partenariat pour ce type de produit avant quelques temps… et j’exagère à peine!

En plus, imaginez la quantité de stockage qu’il faut prévoir pour recevoir les cartons ou ranger les produits reçus : la plupart d’entre nous vivons dans des petits appartements (j’ai un 2 pièces), donc ce critère joue aussi dans la balance car on se fait vite envahir.

Le pire, c’est quand on reçoit des produits qui ne correspondent pas du tout à son type de peau: j’ai souvent reçu des crèmes pour peau sèche alors que j’ai une peau mixte à grasse, ou des soins avec du silicone alors que je n’en utilise pas ou rarement. Evidemment, si on m’avait posé la question avant l’expédition du paquet, j’aurais refusé de recevoir ces produits…

La demande de partenariat intrusive

Autre catégorie de partenariat pas cool et la pire de toutes même: les partenaires intrusifs. Ceux qui vont envoyer un mail tous les 3jours pour savoir quand l’article va paraitre alors que je réalise mes tests sur 3 semaines à 1mois minimum. Ceux qui vont aller me stalker sur internet et m’appeler sur mon lieu de travail sur le poste de la secrétaire « Bonjour je voudrais parler à Coralie de ChokoMag svp ». Si si, vous avez bien lu… Cela rejoint un peu mon angoisse du point 4: pour recevoir un colis, je suis bien obligée de donner mon nom et mon adresse, et il arrive que certaines personnes très indélicates, qui ne comprennent pas le principe de séparation sphère privée / sphère pro / sphère blog, se permettent de chercher où je travaille sur internet, puis à partir du nom de mon entreprise, chercher un numéro de téléphone (et oui en plus il faut plusieurs actions pour en arriver là…).

L’invitation au mauvais lieu et au mauvais moment

Je me souviens de cette histoire comme si c’était hier tellement elle m’a marquée. J’en rigole aujourd’hui, mais sur le coup, j’étais surtout déçue et gênée! En tout cas, cette anecdote vaut bien un paragraphe à elle seule. Evidemment, je vais taire le nom de la société et la marque concernée pour des questions de confidentialité. Tout a commencé quand j’ai reçu une invitation de la part d’une société d’affiliation responsable du compte d’une jolie boutique de cosmétiques parisienne (non, ce n’est pas oh my cream 🙂 ).

La boutique et cette société d’affiliation nous proposaient de participer à une table ronde entre blogueuses pour discuter et découvrir la boutique. L’invitation précisait que cela commençait dans l’après-midi. Comme je travaille en journée et que je n’avais pas envie de poser une demi-journée au dernier moment, j’ai demandé à tout hasard à la responsable de compte de la société d’affiliation si je pouvais venir en sortant de mon boulot. Je m’en souviens encore, elle m’avait répondu très chaleureusement que bien sûr, oui, pas de problème, on serait ravie de m’accueillir, me présenter la boutique, et m’offrir des produits à tester (et pour le coup, j’avais aussi très envie de tester!).

Le jour même, je reçois en début d’après midi un mail d’eratum qui nous explique qu’elle nous avait communiqué l’adresse du siège social de la marque, mais qu’elle s’était trompée car l’event avait lieu dans le centre de Paris dans la boutique. Arrive la fin de journée, je pars en direction de la dernière adresse communiquée, et arrivée sur place, je me retrouve devant un immeuble fermé. Je consulte à nouveau mes mails et découvre que dans l’après-midi elle avait envoyé un autre eratum pour dire qu’elle s’était à nouveau trompé d’adresse pour la boutique. Je marche donc 15minutes à pied à la nouvelle adresse pour encore tomber sur un immeuble fermé.

Finalement, il y avait encore une faute de frappe, et la boutique était sur la section de rue suivante (merci google maps), mais j’ai fini par y arriver. Vous pensez que l’anecdote s’arrête là? Malheureusement non ahahah.

J’arrive donc avec 20minutes de retard par rapport à mon heure annoncée, et je tombe sur les caissières de la boutique en train de faire la fermeture. J’explique que je viens de la part de la société XXXX pour la présentation, et là elles font des yeux ronds « mais madame c’était à 15h là c’est terminé ». Et effectivement, je vois 3 ou 4 blogueuses descendre des escaliers avec la responsable de la boutique et les représentants de la société d’affiliation, en train de se dire au revoir et se féliciter pour cet après-midi très enrichissant.

La personne de la société qui m’avait invitée n’est même pas venue m’accueillir, c’est la responsable de la boutique qui est venue s’excuser et me dire que oui c’était un event où il fallait arriver pile à 15h, qu’elle ne comprenait pas pourquoi on m’avait dit que je pouvais passer le soir, et que la boutique fermait ses portes dans les 5minutes… Je vous jure que je ne savais plus où me mettre : j’étais ultra gênée alors qu’en fait ce n’était pas de ma faute. On m’a offert le sac de mini produits prévus pour les blogueuses, et du coup je suis repartie aussitôt, ce fut l’event le plus rapide de ma vie.

J’ai renvoyé un mail (gentil) à la personne qui m’avait invitée en lui expliquant qu’elle aurait pu me dire de venir à 15h, que j’aurais tout à fait compris qu’on me refuse ma demande de passer le soir en mode « portes ouvertes », mais je n’ai jamais eu un seul mot en retour de sa part, pas même un mot d’excuse.

L’oubli sur la liste des invités

Enfin, on termine avec la dernière anecdote qui date de fin 2019 ^^. Avant de partir en vacances, j’avais reçu une invitation pour un event dans un lieu sympa pour découvrir une sortie produit qui m’intéressait. Je me suis empressée de répondre pour dire que je viendrais car je voulais vraiment avoir ma place.

Un mois plus tard, arrive le jour J, sauf que lorsque je me présente à l’accueil, on me dit « ah mais vous n’êtes pas sur le listing, vous avez oublié de nous confirmer. Mais c’est pas grave, écrivez votre nom ici, et vous pouvez entrer ». Bon, sur le coup j’étais surprise car je pensais être parmi les premières personnes à avoir confirmé ma présence, mais malheureusement je pense que mon email s’est retrouvé dans le spam de la personne.

J’ai passé une bonne soirée sauf qu’au moment de partir vers 21h passées, la personne à l’accueil a refusé de me donner le goodies bag avec les produits à découvrir car je n’étais pas sur le listing, mais a essayé de me rassurer en me disant qu’on m’enverrait quand même les produits par colis si j’avais vraiment confirmé. Franchement, je serais venue à l’improviste sans avoir confirmé ma présence, je l’aurais compris, mais là j’avais le mail de confirmation envoyé un mois à l’avance sur mon smartphone, donc c’était clairement un oubli de leur part, ou un mail classé en spam de leur côté. Dans tous les cas, sachant que l’event était sur le point de se terminer, et vu le nombre de sacs restants (il y en avait encore beaucoup) , je ne comprends pas pourquoi on ne m’en a pas confié un.

Certes, c’est sympa de passer des soirées comme cela, mais si j’y vais, c’est avant tout pour avoir du matériel à vous présenter sur le blog : si je n’en reçois pas, je préfère passer du temps avec mes amis ou ma famille. Donc voilà, petite déception… D’autant plus que cela fait longtemps que je participe à ce genre de soirée, je sais très bien que certaines personnes confirment leur présence mais ne montrent finalement jamais le bout de leur nez, ou d’autres au contraire se pointent à des soirées sans avoir été invitées (et réussissent souvent à repartir avec les produits… Arf!). Du coup, c’est très déceptif d’avoir bien répondu présente par mail et de repartir les mains vides alors qu’il y avait probablement des « sacs en trop » en fin de soirée.

Après plusieurs relances par mail, l’agence a fini par m’envoyer un coursier… mais je n’ai reçu que quelques produits, et honnêtement ce n’était pas grand chose comparé aux cadeaux reçus dans le sac de la soirée. Certes, dans l’absolu je n’ai pas besoin d’autant de produits, mais par mesure d’équité, je n’ai pas trouvé cela très correct de m’envoyer une si petite sélection comparé aux autres (surtout qu’il s’agissait de marques connues que je n’avais jamais testé de ma vie, donc par curiosité, j’aurais bien aimé voir ce que ça donnait sur ma peau).

La proposition d’échantillons

Une dernière idée de partenariat beauté me revient en tête : les propositions de test d’échantillon. Alors parfois, ce terme porte à confusion car en anglais, il existe l’expression « Sample Press », qui en français voudrait dire quelque chose comme « Testeur pour la presse ». Dans ce cas là, il s’agit de flacons taille réelle dédiés aux journalistes, influenceuses et blogueuses beauté. Les marques utilisent le mot « sample » pour signifier que ce sont des testeurs qui ne peuvent être revendus.

Sauf que certaines marques ont repris le terme échantillon en français, et certaines envoient pour de vrai des échantillons, et dans ce cas là c’est très difficile pour moi de vous en parler. D’une part, il est compliqué de voir les effets d’une crème ou d’un sérum avec seulement quelques millilitres de produits qui vont durer moins d’une semaine. Un cycle de peau se fait en 3 semaines mini, avant cette période, on ne peut pas voir les effets longs termes d’un produit. Et certaines molécules comme le retinol ne se voient qu’en plusieurs mois d’utilisation… D’autre part, encore une fois les marques ne se rendent pas compte qu’envoyer un échantillon est un manque de respect envers le travail des influenceuses.

Alors attention, je parle bien des échantillons de 2 ou 3mL où on ne peut pas tester correctement ni prendre en photo. Certaines marques m’ont déjà envoyé des formats miniatures (par exemple quand il y a de nombreux produits à tester ou que ce sont des jeunes pousses avec des produits très chers, les sociétés n’ont alors pas les moyens de tout envoyer en full size), et j’ai pu vous parler des textures et odeurs, voire des effets court à moyen terme. Idem, dans la parfumerie de niche il est très courant d’envoyer plusieurs samples plutôt qu’un flacon complet car les prix des matières premières sont élevés, et il est trop risqué d’envoyer un flacon directement sans sentir le parfum avant.

Conclusion

Enfin bref, les demandes de partenariat, c’est flatteur et il y a des partenaires que j’adore aussi bien humainement que « commercialement » vis à vis de la marque qu’ils représentent, mais parfois, c’est du n’importe quoi! J’ai longtemps hésité à publier cet article, car on retient surtout le mauvais comportement d’une minorité de personnes… mais cela vous aide à comprendre pourquoi je dois parfois investir beaucoup de temps « en tâche de fond » du blog 🙂 . Et oui, être blogueuse c’est souvent investir du temps sans compter, et on ne réalise pas tout ce qui se cache dans notre quotidien :).

Heureusement, il y a aussi des personnes géniales aux commandes des relations presse & blog de certaines marques, qui comprennent bien les enjeux, les problèmes et le quotidien de la blogueuse! Alors pour ces personnes là: MERCI!

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